lundi 27 février 2012

D'autres sites participatifs






































Avis aux amateurs, Nathalie Secardin, dans le cadre de son projet ON, lance un appel à  contribution  ouvert à toutes les   formes d'expression. L’enjeu est de  collecter  des  propositions qui explorent les potentialités du ON et de les présenter sur son site et  un jour sous forme d’une exposition collective.

Toutes les infos sur

Pour ceux qui aiment l'humour du théâtre du Rond Point et écrivent, dessinent... Ce dernier lance son journal participatif vents contraires. Une interface de toute beauté et déjà beaucoup de participations intéressantes.

dimanche 22 janvier 2012

préférence nationale

Au moment où la question du produire/consommer français revient en force dans l’actualité de la précampagne de 2012, on peut se poser la question de la pertinence d’un protectionnisme de la production artistique française.

La question n’est pas tout à fait nouvelle et agite régulièrement le monde de la création hexagonale. On peut se souvenir du projet d’Olivier Kaeppelin au Palais de Tokyo de mettre en avant les « créateurs confirmés de la scène française ». Suite à sa démission et aux pétitions de soutien qui s’en sont suivis, force est de constater que cette idée avait séduit.

On peut s’étonner que cet élan de préférence nationale ai trouvé un si bon écho dans la communauté artistique, qui aurait probablement conspué une idée semblable pour un autre corps de métier et formulé par un autre…
Il n’en demeure pas moins que la question se pose. Pourquoi ? Simplement parce que beaucoup d’autres pays ont des politiques similaires avec des lieux, manifestations, prix et résidences exclusivement accessibles aux artistes « locaux ». Voir en Angleterre par exemple la programmation du Royal College of Art, le British Art Show (7ème édition déjà) et toutes les foires d’art 100% britannique (London art fair, British art fair…).

En France il y a eu quelques tentatives d’amorcer une contre-attaque. La Force de l’Art voulut par Dominique de Villepin en est une. La qualité des œuvres est au rendez-vous mais autant le rythme que l’ampleur de la manifestation vont à l’encontre des objectifs annoncés. Une poignée d’artistes tous les trois ans à la place d’un grand salon annuel… On attendait donc fébrilement Dynasty qui avec son « 1 exposition, 2 lieux, 40 artistes, 80 propositions » sonnait vraiment excitant. En y repensant le souci de Dynasty est bien d’être un salon qui voudrait autre chose qu’un salon. En tant qu’exposition, avec sa totale absence de sens, de propos, de tentative de mise en forme et de lecture, c’était un ratage complet. En tant que salon de la jeune création française, accolé en termes de dates à la Fiac, ça aurait été sensé.

A population à peu près égale nous sommes loin derrière l’Angleterre et l’Allemagne (pour ce que vaut le KunstKompass).Est-ce que notre incapacité à mettre en avant nos artistes explique le poids scandaleusement faible de la création française sur la scène internationale ?

samedi 21 janvier 2012

l'insoutenable legereté de l'art

Dans le monde daté du 5 janvier 2012, Richard Serra est interviewé par Emmanuelle Lequeux, qui avec son habituel talent à brosser les artistes dans le sens du poil (pour rester poli) pose la question suivante : « Vous êtes considéré comme le plus grand sculpteur vivant. Que pensez-vous de Jeff Koons ou Anish Kapoor ? ».
Ce à quoi Serra répond : « Je ne me considère pas comme le plus grand sculpteur vivant. Quant aux autres, je n'ai pas à les juger : les gens différents font des choses différentes. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y a aujourd'hui dans l'art beaucoup d'insoutenable légèreté et de divertissement. C'est une légèreté qui ne t'enracine pas, et qui se contente de tout nettoyer sur son passage. »

Quelques jours plus tard André Rouillé sur le site paris art publie un édito titré « comme un besoin de légèreté » où il écrit les lignes suivantes : « Au poids des choses et à la paralysante hégémonie du marché, certains artistes opposent des œuvres, des matériaux et des protocoles qui s'affirment comme autant de postures de résistance. Résistance à l'ordre — inséparablement esthétique, commercial et politique — de la marchandise qui s'impose à la machine sociale de l'art autant qu'aux formes et aux matières des œuvres. Résistance également à l'insupportable pesanteur d'un monde d'où il émane de toutes parts un intense besoin de légèreté. Ce par quoi cette résistance esthétique est aussi expressément politique — esthétiquement politique. »

Alors quoi la légèreté signe d’une génération incapable de sérieux et d’engagement dans une pratique ou au contraire posture de résistance pertinente ?
N’hésitez pas à lancer vos avis et nourrir le débat…

dimanche 15 janvier 2012

Bienvenue sur Parlons Art

Ce blog a pour but d'être une plate forme de réflexions, critiques et débats sur le monde de l'art. Il a l'ambition de devenir un espace de rencontres (virtuelles d'abord mais pourquoi pas physique ensuite) entre passionnés bavards.
Si bien sur les textes sont les matériaux les plus recherchés, photo, dessin, collages et autres sont autant de contributions possibles.
Dans un premier temps vous pouvez me mailer ce que vous souhaitez publier (parlonsart@gmail.com), les contributeurs réguliers pourront devenir administrateur du blog pour plus de simplicité.
En espérant avoir de vos nouvelles !
Bien à vous,
David Rybak